🍗 Répartition par type de viande :

📌 Observations spécifiques :

• À partir des années 2000, la volaille connaît une ascension rapide. Cela s'explique par :
  • un coût de production plus faible,
  • un meilleur rendement alimentaire,
  • des préoccupations sanitaires et environnementales liées au bœuf/porc.
• Le porc reste très important, surtout en Asie (notamment Chine), mais sa croissance est plus lente après 2010.
• La production de viande bovine stagne légèrement en part relative, probablement en raison des préoccupations environnementales (émissions de GES, déforestation).

📌 Focus Chine :

• Explosion de la production porcine de 1985 à 2014.
• Forte chute vers 2015 et 2020, probablement liée à :
  • la peste porcine africaine (2018-2020),
  • le COVID-19 (2020) et ses impacts sur les chaînes de production.
• Reprise partielle après 2021, mais sans revenir au pic de 2014.

📈 Conclusion :

• Le monde évolue vers une diversification et une montée de la volaille.
• La Chine reste très dépendante du porc, bien que fragilisée par des crises sanitaires.
• Ces données sont essentielles pour anticiper les tendances agroalimentaires mondiales, notamment pour les acteurs du secteur de la viande, des protéines alternatives et des politiques publiques.

📊 Titre : Egg production, 1980 to 2023

📎 Source : FAO via Our World in Data

📏 Unité : Millions de tonnes (production totale d'œufs issus d’oiseaux domestiqués ou d’élevage)

📌 3. Interprétations clés

• La Chine à elle seule produit plus d’un tiers des œufs du monde, un fait impressionnant qui reflète :
  • la taille de sa population,
  • la place de l'œuf dans l’alimentation,
  • la puissance de son secteur avicole.
• L’Inde rattrape progressivement les États-Unis, montrant une transition alimentaire et un développement de l’élevage industriel.
• La production reste très concentrée : les 2 premiers pays (Chine + Inde) représentent à eux seuls près de la moitié de la production mondiale.

la consommation mondiale de viande (et d'œufs) de 1980 à 2050, en tonnes, avec une partie projetée entre 2013 et 2050 selon les prévisions de la FAO. Voici une analyse complète :

🔍 1. Évolution globale de la consommation (1980 → 2050)

📌 3. Interprétations clés

• 📊 Volaille : plus accessible, production moins coûteuse, meilleure conversion alimentaire → devient centrale.
• 🐖 Porc : stable grâce à la forte demande en Asie (notamment Chine), mais dépassé progressivement par la volaille.
• 🐄 Bœuf et buffle : croissance freinée par des enjeux environnementaux (élevage intensif = GES).
• 🥚 Œufs : source de protéines populaire et stable, surtout dans les pays à revenu intermédiaire.
• 🐐 Mouton & chèvre : consommation régionale (Afrique, Moyen-Orient), mais peu de croissance globale.

✅ Conclusion

Le monde se dirige vers une forte hausse de la consommation de viande et d'œufs, dominée par la volaille, suivie du porc. Ce modèle pose des défis en matière de durabilité, d’empreinte écologique, et de justice alimentaire.

📊 Titre : Meat production, 1980 to 2023

📎 Source : FAO via Our World in Data

📏 Unité : millions de tonnes de carcasses habillées (sans abats ni graisses)

🧾 Inclus : bœuf, volaille, porc, mouton, chèvre et gibier

📈 2. Évolutions notables par pays

🇨🇳 Chine

• Multiplication par près de 8 depuis 1980.
• Pic vers 2014–2015, suivi d’une chute visible (~grippe porcine africaine), puis reprise post-2020.
• Influence majeure sur la production mondiale.

🇺🇸 États-Unis

• Croissance stable entre 1980 et 2005, plafonnement autour de 45 millions t.
• Production relativement constante, sans rupture majeure.

🇧🇷 Brésil

• Croissance régulière depuis 1990, corrélée à l’essor de l’agrobusiness (bœuf et volaille).
• Aucun ralentissement notable → production en expansion.

🇮🇳 Inde

• Faible niveau initial, progression constante après 2000 (probablement poulet principalement).
• Reste bas comparé à la population du pays.

🇷🇺 Russie

• Chute brutale post-1990 (effondrement soviétique), puis reprise lente depuis les années 2000.
• Se stabilise autour de 10 millions t.

✅ Conclusion

Ce graphique illustre clairement la transition mondiale vers l’Asie (surtout Chine) en matière de production de viande, tout en mettant en évidence la stagnation des anciens leaders occidentaux (États-Unis) et la montée des grands exportateurs agricoles (comme le Brésil).

🌴 Titre : What are the drivers of tropical deforestation?

📍 Zone géographique ciblée : Forêts tropicales et subtropicales

📅 Période étudiée : Moyenne annuelle entre 2005 et 2013

📊 Source : Florence Pendrill et al., OurWorldInData

🌍 Répartition géographique par région et culture

⚠️ Message clé

🔴 70–80 % de la déforestation tropicale mondiale est liée à l’expansion agricole (pâturages + cultures), non à l’urbanisation ou à l’exploitation minière.

🌱 Titre : Soybean production (1980–2023)

📎 Source : FAO via Our World in Data

📏 Unité : Millions de tonnes

➡️ Une croissance x3 à x4 en 40 ans.

📈 3. Analyse par pays

🇧🇷 Brésil

• Progression spectaculaire à partir des années 2000.
• Environ 150 millions t en 2023, désormais leader mondial.
• Forte corrélation avec la déforestation amazonienne (voir graphique précédent sur les oléagineux et le bœuf).

🇺🇸 États-Unis

• Longtemps premier producteur mondial.
• Ralentissement de la croissance depuis 2015.
• Production autour de 115–120 millions t en 2023.

🇦🇷 Argentine

• Croissance importante entre 1995 et 2010.
• Instabilité visible après 2015, probablement due à des facteurs climatiques et politiques.

🇨🇳 Chine

• Production faible malgré la forte demande.
• Dépend largement des importations (surtout du Brésil et USA).

🇪🇺 Union européenne

• Producteur marginal ; ne joue qu’un rôle mineur.

✅ Conclusion

Le Brésil domine désormais la production mondiale de soja, suivi par les États-Unis et l’Argentine. Ces trois pays contrôlent l’essentiel du marché. La forte hausse mondiale alimente à la fois l’élevage industriel et les controverses environnementales.

🚫 Freins au développement

🧭 Pays à surveiller (projets ou réformes en cours)

• Nigeria : stratégies de soutien aux filières locales.
• Zambie : culture déjà intégrée dans les systèmes agricoles.
• Éthiopie, Rwanda, Kenya : expérimentations en cours dans les zones de haute altitude.
• Sénégal & Côte d'Ivoire : plans pilotes avec appui d’ONG et d’agences internationales.

📌 Conclusion

L’Afrique ne participe pas significativement au marché mondial du soja aujourd’hui, mais des opportunités existent, notamment pour l’intégration dans les chaînes de valeur locales (aviculture, huile, alimentation). Le défi sera de passer à l’échelle, avec des politiques adaptées, de la R&D locale et des incitations pour les agriculteurs.

🐔 Pour l'alimentation animale (aviculture, élevage)

• Tourteaux d’arachide, de niébé, ou de coton sont des substituts régionaux déjà utilisés.
• Farines d’insectes (ex : Hermetia illucens) → solution d’avenir pour les protéines animales.

🌍 Avantages stratégiques de ces alternatives

• Moins dépendantes des importations.
• Réduction des risques de déforestation.
• Résilience climatique et économique.
• Valorisation de la biodiversité locale.

✅ Conclusion

L’Afrique a tout intérêt à développer des chaînes de valeur autour de légumineuses locales plutôt que de copier le modèle soja américain ou brésilien. Ces alternatives offrent une double promesse : souveraineté alimentaire et durabilité écologique.

« À quoi sert le soja mondialement ? Pour l’alimentation humaine, animale ou l’industrie ? »

Voici une analyse détaillée.

🐔 1. Alimentation animale (76 %)

➡️ Le principal débouché du soja.

🧠 Conclusion : Le soja n’est pas principalement cultivé pour nourrir les humains, mais pour alimenter les animaux que les humains consomment.

🏭 3. Usages industriels (4 %)

👉 Le soja est aussi un ressource énergétique et chimique secondaire.

✅ Conclusion synthétique :

Le soja est essentiellement cultivé pour nourrir les animaux, pas les humains.

En Afrique, les alternatives locales doivent viser à remplacer les tourteaux de soja pour l’aviculture, tout en valorisant les huiles et usages alimentaires.

🧭 Titre : Soybeans – are they used for food, feed or fuel? (World)

📊 Données : après échanges internationaux (production − exportations + importations)

🔍 Analyse des trois usages

1. 🏭 Soja transformé (traité) – 90 à 95 % du total

• Comprend :
  • Tourteaux pour l'alimentation animale 🐔🐖
  • Huile végétale 🍳
  • Biocarburants (biodiesel) 🛢️
• C’est la destination principale et en forte croissance.
• Étroitement liée à l’essor de l’aviculture et de la production industrielle.

2. 🐄 Alimentation animale directe

• Soja entier donné aux animaux (sans transformation industrielle).
• Représente moins de 10 % de l’usage total.
• Courbe assez stable depuis les années 2000.

3. 🍽️ Alimentation humaine directe (tofu, lait de soja, tempeh...)

• Représente seulement ~5 % du soja mondial.
• En hausse mais très modeste comparée à la croissance du soja transformé.

🌍 Et pour l’Afrique ?

✅ Pour réduire la dépendance aux importations et éviter les modèles de déforestation industrielle :

• Mieux vaut développer des filières locales pour le niébé, le pois bambara, l’arachide ou le moringa.
• Encourager des usages directs pour l’alimentation humaine (ex : farine enrichie, substituts de tofu), plutôt que la production de tourteaux d’exportation.

📊 Titre : Évolution de la production, du rendement et de la surface récoltée de soja dans le monde (1985–2023)

🌍 Lecture stratégique pour l’Afrique

• L’Afrique ne pourra pas (et ne doit pas) copier un modèle basé sur la conquête de surfaces forestières.
• Au contraire, elle doit viser une hausse de rendement avec :
  • des variétés locales améliorées (niébé, arachide, pois bambara),
  • des pratiques d’agroécologie régénérative (rotation, légumineuses, compost),
  • et des chaînes courtes (transformation locale + alimentation humaine ou avicole).