solutions optimisées pour la captation d'image et/ou thermique.
Très bonne question — vous touchez exactement à la complexité physique des couveuses multi-plateaux. Voici une réponse structurée en fonction des contraintes, avec des solutions optimisées pour la captation d'image et/ou thermique.
1. Contraintes physiques des couveuses classiques
Élément | Détail |
---|---|
Empilement vertical des plateaux | Plusieurs niveaux (souvent 3 à 5), rendant la vision directe difficile |
Espacement réduit entre plateaux | 15 à 25 cm souvent, limitant l’angle de vue d’une caméra classique |
Environnement fermé | Humidité, chaleur, condensation sur lentilles = dégradation rapide de certaines caméras |
Accès limité | Impossible d’ouvrir constamment la couveuse sans rompre le cycle thermique/humide |
2. Options de captation : caméras RGB vs thermiques
Type de caméra | Avantages | Limites |
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Webcam RGB (classique) | Très bon marché, haute résolution, bon pour entraînement YOLO | Vision limitée si superposition des plateaux, sensible à la buée |
Caméra thermique (ex: FLIR Lepton) | Peut voir à travers des légères parois plastiques, détecte anomalies thermiques (œuf mort, infecté, ou poussin en train d’éclore) | Moins de détails visuels, résolution faible, plus chère |
Caméra fisheye (180°) | Vue panoramique d’un niveau complet | Déformation importante, traitement complexe, mais bonne pour surveillance globale |
Caméra sur bras motorisé linéaire | Peut se déplacer latéralement ou verticalement et scanner plusieurs niveaux | Plus complexe mécaniquement, mais très efficace si on veut mutualiser 1 caméra pour 3-4 plateaux |
3. Recommandation par scénario
Scénario 1 : couveuse statique à plateaux fixes
- 1 caméra par plateau, positionnée au plafond du niveau ou sur le côté avec miroir à 45°.
- Ou alors 1 caméra rotative sur axe vertical (servo-moteur) + bras coulissant entre niveaux.
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- Capteur température/humidité par niveau.
Scénario 2 : couveuse professionnelle avec flux d’air optimisé
- 1 caméra thermique par étage, plus résistante à l'humidité.
- Analyse d’anomalies thermiques pour repérer œufs morts ou infections précoces.
- Option : combiner RGB + thermique dans les étages critiques (bas et haut).
Scénario 3 : prototype low-cost ou mobile
- 1 webcam RGB mobile montée sur rail horizontal/vertical, qui scanne à intervalle régulier.
- Utilisation d’algorithmes YOLOv8 + OpenCV pour reconnaître automatiquement les œufs douteux.
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- 1 DHT22 pour température/humidité globale.
4. Conseil d’optimisation
- Utilisez un miroir inox à 45° pour capter l’image du dessus avec une caméra placée sur le côté.
- Nettoyage automatique ou revêtement hydrophobe pour éviter la buée sur les lentilles.
- Enregistrement intermittent (ex : 1 image toutes les 10 min) pour limiter le traitement en continu.
Conclusion
Une caméra par étage ou un bras coulissant avec une seule caméra sont les deux approches optimales. La caméra thermique est pertinente pour la détection rapide d’infections ou de morts silencieuses, mais doit idéalement être complémentaire d’une caméra RGB pour l’analyse fine par IA.